Les Cosmétiques
Cosmétiques. Articles, analyses approfondies et éclairages au sujet du secteur des cosmétiques en général et des cosmétiques bio en particulier.
Communiqués de presse de Calluna Communication, agence de communication spécialisée dans l’accompagnement de marques du secteur bio et de développement durable.
Quand les mots recyclent des concepts : Que veut dire « Clean Beauty » ?
La cosmétique qui se met «à l’ère de la «Clean Beauty » : réelle innovation ou…tout simplement imitation ?
La presse s’emballe…
« Tout ce qu’il fait savoir sur le phénomène de la Clean Beauty» nous explique Vogue.
« Faut-il se fier aux label Clean Beauty ? » s’interroge Grazia.
«Les cosmétique se met à l’heure de la « Clean Beauty » constatent les Echos
Avec la Clean Beauty, On aurait donc affaire à une nouvelle tendance, un concept totalement inédit et nouveau, couronné d’une appellation en anglais, parce qu’il s’agirait peut être d’un concept…. tout droit venu des concepts-store les plus «hypes» de Brooklyn ou des laboratoires innovants de Corée, une nouvelle branche méconnue de la K-Beauty, par exemple ?
Il y a une expression allemande qui me vient spontanément à l’esprit : « aus Alt macht Neu » …. faire du neuf… avec du vieux, en quelque sorte.
Parce que derrière ce concept soi-disant innovant de la « Clean Beauty » se trouve tout simplement… l’ensemble des principes de base de la cosmétique naturelle et bio !
Rien de réellement nouveau, d’autant plus que certaines marques qui travaillent et formulent selon les principes de la fameuse « Clean Beauty » … fêtent désormais 30, 40 ou 50, ou bien même… bientôt 100 ans d’existence !
La « Clean Beauty »…. bien avant l’heure du concept
Voici un petit tour d’horizon, -une liste non exhaustive-, des « pionniers » de la cosmétique naturelle & bio, qui étaient aussi à l’origine des initiatives , des différents labels et chartes de cosmétique naturelle et bio.
Ce sont des marques et laboratoires qui ont fait le choix de formuler des cosmétiques naturels dès le départ, dans le respect de l’humain, des animaux et de l’environnement.
Pour des questions de valeur et d’éthique, tout simplement.
Et qui ont tout de même réussi le pari de la rentabilité sur le très long terme.
Et qui par ailleurs n’ont pas attendu que les consommateurs leur réclament la transparence de leur formules, d’ailleurs.
WELEDA
Fondation des laboratoires en 1921
Une marque qui s’inscrit dans une « conception globale du soin », dès le départ
* Point de départ : Fabrication de « remèdes naturels à base de plantes pour soigner le corps », une culture d’entreprise qui est aussi ancrée dans la culture bio-dynamique
- 1924 : Développement de la première gamme cosmétique
- 2001 : Participation à l’élaboration du label de cosmétiques naturels et bio BDIH avec d’autres marques pionnières en cosmétique naturelle et bio
- 2007 : Participation à l’élaboration du Label NaTrue avec d’autres marques pionnières en cosmétique naturelle et bio
- 100 % des produits sont certifiés en cosmétique naturelle et bio
https://www.weleda.fr/la-marque/notre-histoire
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Dr. Hauschka
Fondation de l’entreprise en 1935 par Rudolf Hauschka, conception et fabrication de produits « issus de la Nature » depuis sa création.
- Le point départ : la fabrication de médicaments naturels (sans conservateur à base d’alcool).
- 1967 : Commercialisation de la première gamme cosmétique
- 1971 : Formation de la première « esthéticienne Dr. Hauschka », les protocoles de soin élaborés avec les produits de la marque restent un élément clé de la marque
- 2001 : Participation à l’élaboration du label BDIH avec d’autres marques pionnières en cosmétique naturelle et bio
- 2007 : Participation à l’élaboration du Label NaTrue avec d’autres marques pionnières en cosmétique naturelle et bio
- 100 % des produits sont certifiés en cosmétique naturelle et bio
https://www.dr.hauschka.com/fr_FR/qui-sommes-nous/en-quelques-mots/
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Dr. Bronner’s
Fondation de l’entreprise « Dr Bronner’s Magic Soap » en 1948 aux Etats-Unis par Emmanuel Bronner, issu d’une famille allemande de plusieurs générations d’artisans savonniers.
- Le point départ : des savons purement naturels avec fonction « multi-usage » avec étiquettes emblématiques
- 1960-1980 : les savons naturels, avec leurs messages philosophiques imprimés sur les étiquettes, deviennent rapidement les savons préférées de l’époque hippie, et réussissent également leur virage vers la grande distribution
- 2006 : mise en place des première filiales d’approvisionnement direct de commerce équitable avec le projet Serendipalm au Ghana
- 100 % des produits sont certifiés en cosmétique naturelle et bio ( USDA, NaTrue)
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Phyt’s
1972 : Création de Phytal Jean-Paul Llopart, biologiste naturopathe, et Rosanne Verlé, esthéticienne (Phytal devient Phyts Aromatic en 1976, en référence à la phytothérapie)
- Développe dès le départ des produits en lien avec son approche de la beauté, « indissociable de la santé »
- Une offre de produits de beauté d’origine naturelle destinée aux professionnels de la beauté (esthéticiennes)
- 100 % des produits sont certifiés en cosmétique naturelle et bio
https://www.phyts.com/notre-histoire/1972-2017-45-ans-de-passion-et-dinnovations-9.html
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Logona*
Créé en 1977 par le naturopathe Hans Hansel, rattaché à la « mouvance bio » en Allemagne
* 2001 Participation à l’élaboration du label BDIH avec d’autres marques pionnières en cosmétique naturelle et bio
- 2007 : Participation à l’élaboration du Label NaTrue avec d’autres marques pionnières en cosmétique naturelle et bio
- Depuis sa création, le laboratoire est à l’origine de nombreuses innovations, comme la première coloration capillaire 100 % végétale, le premier soin visage anti-âge certifié, etc
- 100 % des produits sont certifiés en cosmétique naturelle et bio
* (rachat par L’Oréal en 2018)
Distributeur en France :
https://bleu-vert.fr/marques/Logona.html
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Melvita*
Création de Melvita par Bernard Chevilliat, apiculteur et biologiste en 1983
* Point de départ : une gamme « cosmétique autour des produits de la ruche »
- 2002 : Participation à l’élaboration de la charte Cosmébio avec d’autres marques pionnières françaises, Melvita obtient la certification bio par Ecocert en 2002 également
- 100 % des produits sont certifiés cosmétique naturelle et bio
(rachat par l’Occitane en 2008)
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Lavera
1987 / création de la marque dans la région de Hannovre en Allemagne par Thomas Haase,
- Point de départ : des produits de soin entièrement naturels pour résoudre des problèmes de peau (dont souffrait également le fondateur)
- 2001 : Participation à l’élaboration du label BDIH avec d’autres marques pionnières en cosmétique naturelle et bio
- 2007 : Participation à l’élaboration du Label NaTrue avec d’autres marques pionnières en cosmétique naturelle et bio
- 100 % des produits sont certifiés cosmétique naturelle et bio
L’Oréal rachète Logocos (marques Logona et SANTE), on fait quoi maintenant ?
08/2018
Warning : cet article peut contenir des traces d’avis très personnels
LOGONA et SANTE rachetés par l’Oréal….Quand j’ai appris le 02/08 le rachat du groupe LOGOCOS (marques LOGONA et SANTE) par le mastodonte l’ORÉAL j’en ai renversé mon café: Incrédulité… amertume… déception…
Comme l’a dit Heinz-Jürgen Weiland, Ancien Responsable de Recherche et Développement de Logocos et donc de Logona et SANTE (et aussi ancien conseiller scientifique du BDIH) en apprenant la nouvelle:
«Naturkosmetik… Quo Vadis ? » (Cosmétique naturelle et bio : Où vas-tu ?)
Logona fait partie des marques historiques, pionnières de la cosmétique naturelle et bio en Allemagne, mais aussi au niveau international.
L’histoire du laboratoire Logona (et celle de SANTE, plus récente) est étroitement liée à l’historique de la « mouvance bio » en Allemagne.
Fondé en 1978 par par le naturopathe Hans Hansel, le laboratoire était en 1998 également parmi les fondateurs de la première charte de cosmétique naturelle («Cosmétique Naturel Contrôlé», cahier des charges BDIH).
Précurseur depuis sa création et innovant par nature, le laboratoire était notamment aussi à l’origine de nombreuses innovations, entre autres de la première coloration pour cheveux 100 % végétale, du premier soin visage anti-âge certifié «cosmétique naturelle » et de la première gamme de shampooings avec des tensioactifs à base de sucre…
Et dispose d’un savoir faire très spécifique de formulation sans aucun conservateur de synthèse (même les plus doux, ceux autorisés par les différents cahiers de charge en cosmétique naturelle et bio).
Avec les marques historiques, «les piliers» qui font de la cosmétique naturelle et bio depuis des lustres comme Weleda (90 ans) Dr. Hauschka (50 ans) et Lavera (30 ans) Logona (40 ans) fait partie de ces marques qui faisaient preuve d’un engagement militant et d’un investissement sans faille pour faire avancer la cosmétique naturelle, l’agriculture biologique, le sourcing éthique, et le respect de l’humain, de l’animal et de l’environnement, en général.
Et tout cela…bien avant que ce soit à la mode et que d’autres marques rejoignent le mouvement, souvent principalement motivées par d’autres facteurs et souvent aussi teintés d’approches de « greenwashing ».
Et voici donc le coup de massue, L’Oréal, grand groupe industriel qui fait partie des plus grande fortunes du monde et qui n’est tout simplement pas du tout réputé pour ses engagements éthiques ou environnementaux….rachète Logocos en 2018.
Au-delà de l’incompréhension générale dans le secteur et au-delà, de nombreuses questions vont désormais se poser :
Quelle influence un groupe comme l’Oréal va-t-il avoir sur les marques du groupes Logocos? Quel impact ce remaniement aura-t-il sur le secteur, les labels ?
Et au final : Quelles sont les motivations réelles de L’Oréal ?
Freiner le développement des marques à valeurs fortes, car trop concurrentielles ?
Ou réellement basculer l’ensemble des marques de l’Oréal dans le domaine des cosmétiques naturels et bio, devenir aussi «éthique et eco-friendly» que le secteur ? (permettez-moi quelques doutes…..)
Affaire à suivre….
Au-delà de la question purement professionnelle mes liens personnels, mon attachement historique, à la marque Logona rendent ce basculement particulièrement pénible :
Quand j’étais adolescente, je vivais en Allemagne et les produits de Logona ont été en quelque sorte «ma porte d’entrée» vers le monde des cosmétiques bio.
Après un bref détour chez The Body Shop, (et son attrait du «non testé sur les animaux», mais avec des produits aux formulations contestables), mes premiers pas dans le rayon des cosmétiques du magasin bio de mon quartier m’ont orienté vers des produits Logona.
En terme de formulation ces crèmes n’étaient pas aussi abouties qu’aujourd’hui, mais elles sentaient bon la rose et convenaient à mes valeurs de protection de l’environnement et de respect des animaux.
Et suite à une expérience professionnelle formatrice dans les cosmétiques bio en France, j’ai par la suite été amenée à reprendre le site «La Vérité Sur les Cosmétiques», initialement crée par la journaliste allemande Rita Stiens en 2009, plus d’informations sur la transition ici :
https://laveritesurlescosmetiques.com/a-propos.php
A la question « on fait quoi maintenant ?» je n’ai pas réellement de réponse, je suivrai les évolutions au fur et à mesure…
Le site « La Vérité sur les Cosmétiques » continuera dans sa lancée initiale : articles de fond, test produits, analyses critiques du secteur.
Avec toujours comme ancrage la recherche INCI, le moteur de recherche gratuit des composants, projet innovant depuis 2009. (Souvent copié, mais jamais égalé. Merci Rita.)
PS: les bannières sur le site « La Vérité Sur les Cosmétiques » proviennent d’un contrat en cours avec le distributeur actuel de Logona & SANTE, Bleu Vert, qui a toujours été d’un précieux soutien pour le site et qui ne peut pas être tenu responsable de la situation actuelle.
Les 6 idées reçues sur les cosmétiques bio
A la recherche du conseil perdu…au sujet des cosmétiques bio
Les cosmétiques bio et le conseil en magasin ne semblent pas vraiment bien cohabiter
Il y a des personnes, -dont je fais partie-, qui généralement se font leur propres idées avant de se lancer dans des achats compulsifs ou des achats de première nécessité. Ce qui signifie aussi que par moment le simple «je peux vous aider?» de la part d’une vendeuse ou conseillère en rayon peut sembler intrusif quand on passe plus de 5 minutes en contemplation devant un rayon.
Et il y a bien sûr l’autre catégorie ; les personnes qui ont toujours besoin d’être accompagnées par des conseils de vendeurs, avant de passer à l’achat.
Le conseil en magasin fait partie des exercices de styles les plus délicats en vente, et c’est un peu comme tout, cela ne s’improvise pas forcément. Vendeur ou conseiller en magasin, c’est un vrai métier avec toutes ses ficelles relationnelles et un savoir-faire qui est souvent synonyme d’expérience, tout simplement.Je citerai ici comme expérience de référence l’ancienne responsable de la boutique de mode éthique Ekyog à Montpellier : Houria. Toujours souriante, accueillante, jamais de vente forcée et toujours des conseils honnêtes et… bienveillants. Inutile de vous préciser que c’était ma boutique préférée à la fois pour l’offre élégante de mode éthique de la marque, mais aussi pour cet accueil chaleureux, authentique et ces conseils personnalisés. Une conseillère présente, toujours à l’écoute, mais jamais sans trop insister sur la vente.
En tant que consommatrice, que ce soit dans les pharmacies ou magasins bio, je suis assez souvent témoin d’échanges entre des consommatrices à la recherche de cosmétiques bio et les vendeuses du rayon.
Et la plus part du temps, sans forcément suivre l’ensemble de la conversation, je suis surprise par le manque de conseil avisé et pertinent.
Partons à la recherche du conseil utile derrière les rayons et… au-delà des discours marketing formatés.
Voici juste deux exemples de situations dont j’ai été témoin récemment :
Situation 1)
Pharmacie
Une cliente s’adresse à une vendeuse et souhaite trouver un shampooing « avec un pourcentage de compostants bio très élevé ».
La vendeuse se tourne vers le rayon des cosmétiques bio, mets en avant quelques marques, sans pourtant répondre à la demande de la cliente qui insiste de nouveau sur le taux « le plus élevé » de composants bio.
La vendeuse ne sait plus trop quoi répondre et la cliente repart perplexe et… bredouille.
Alors que la réponse était relativement simple, mais nécessite bien sûr quelques approfondissements :
De raisonner uniquement en terme de % bio ne fait pas sens en ce qui concerne les cosmétiques, c’est bien entendu plus simple pour le secteur l’alimentaire : une pomme est soit issue de l’agriculture bio, soit du conventionnel, soit de l’agriculture raisonnée. C’est relativement simple. Pour les produits cosmétiques, c’est un peu plus complexe :
Dans un produit cosmétique le « taux bio » ne peut pas être le seul argument clé : une huile corps ou visage peut par exemple être 100% bio, dès que l’on passe à des formulations plus complexes (crèmes, émulsions, etc) le taux bio ne fait plus sens, car des composants naturels, mais pas forcement bio (bio = issu de l’agriculture biologique) rentrent dans la composition : de l’eau, des émulsifiants, des composants d’origine minérale, etc, etc
Pour en revenir à nos shampooings:
En règle générale, les shampooings ou gels douches sont constitués de 65 à 70% d’eau (composant principal qui est « neutre » ni bio, ni conventionnel), 15 % de tensioactifs (bases lavantes, leur choix est important, car elles peuvent être plus ou moins douces/agressives), et seulement à 5% d’épaississants, ou autres composants auxiliaires. A cela se rajoutent quelques 0,5 à 2% de parfums (naturels ou pas), quelques extrait de plantes (qui peuvent être bio ou pas) et des conservateurs (naturels ou pas).
Les composants principaux,- l’eau et les bases lavantes- ne sont pas issu de l’agriculture, donc ne peuvent pas être qualifiés de bio, mais de naturel.
Parmi les produits de maquillage bio certifiés par exemple on trouve des poudres minérales pour le visage, qui ne peuvent pas être considérés « bio », car elles ne proviennent pas de l’agriculture bio. Certaines marques intègrent également des plantes de cueillette sauvage, qui ne peuvent pas être labellisés bio, mais qui sont soumis aux même exigences de contrôle que tous les autres composants (recherche de résidus, pesticides,etc). Idem pour tous ces composants auxiliaires qui font partie des cosmétiques, qui ne peuvent pas être « bio » : les émulsifiants, les épaississants, etc, etc.
Certains labels mettent plus en avant le pourcentage % bio que d’autres et les calculs du taux bio ne sont pas comparables d’un label à un autre. (Ecocert/ Cosmébio incluent par exemple dans le calcul les hydrolats que les autres cahiers des charges ne considèrent pas comme composant à part, mais comme composant à base d’eau, d’ou les différences de taux bio dans les shampooings, gels douche, par ex)
Par contre dès s’agit de produits certifiés en cosmétique naturelle et bio, ces produits sont toujours exempts de composants controversés, problématiques et polluants, c’est le tronc commun des différents cahiers des charges en cosmétique bio.
Pour répondre à la demande de la cliente , il aurait sans doute été préférable de l’orienter
vers des shampooings bio avec des bases lavantes très douces en lui donnant les explications développées ci-dessus.
En pharmacie, les vendeuses du rayon cosmétique sont souvent commissionnées pour vendre certaines marques (conventionnelles la plupart du temps), le conseil est donc déjà d’une part très orienté et d’autre part, c’est rare que les conseillères soient réellement formées sur des questions de base en cosmétique bio certifiée.
Situation 2)
Magasin Bio
Une cliente s’approche d’une vendeuse et lui demande où se trouvent les solaires, elle est à la recherche d’un spray solaire avec un indice de protection élevé pour son enfant.
La vendeuse lui indique le rayon, mais la cliente repose la question, car les solaires avec un indice au-delà du IP 20 ne sont plus en stock ou en tout cas plus disponible en rayon.
La vendeuse répond de manière tout à fait naturelle : « vous savez de toutes les façons, tous les solaires qui vont au-delà de l’IP 15, sont à base de des filtres UV chimiques »
La cliente, qui semble être plutôt informée, fait part de son étonnement, «mais ce sont bien des produits qui sont garantis Cosmébio, BDIH ou Natrue, c’est la raison pour laquelle je viens acheter mes solaires en magasin bio, pour la garantie que représentent ces labels. Et ces labels n’autorisent pas les filtres UV chimiques »
La vendeuse n’arrive pas vraiment à expliquer d’où proviennent ces informations, ni a réellement défendre son point de vue, et la cliente repart donc bredouille… et perplexe.
Ce qui est flagrant ici, c’est que certaines catégories de cosmétiques bio sont toujours autant entourés d’idées reçues, souvent alimentés par des myriades d’informations erronées qui circulent sur des sites internet, relayés, sans que jamais personne ne vérifie réellement les sources.
Les produits solaires font partie de cette catégorie de produit, où même le conseil en magasin bio est souvent lacunaire.
PLus d’information au-sujet des solaires ici ;
http://blog.laveritesurlescosmetiques.com/5-mythes-autour-produits-solaires/
Par ailleurs, l’accompagnement et le conseil en cosmétique demande de réelles connaissances, compétences et qualifications et très souvent les gérants de magasins bio considèrent leurs équipes comme des conseillers « tout terrain » . Mais le fait de donner des astuces pour la cuisson du quinoa et d’aiguiller des clientes dans le rayon des cosmétiques, ce sont deux mondes à part.
Dans les deux cas, l’idéal pour mieux accompagner les clientes qui s’intéressent aux cosmétiques bio en pharmacie ou en magasin bio ce serait bien évidemment d’être accompagné par des personnes compétentes, des esthéticiennes par exemple, formées aux principes et informées des grandes lignes directrices de la cosmétiques naturelle et bio.
En attendant, vous trouverez de nombreuses réponses aux questions que l’on se pose sur la cosmétique naturelle et bio sur le site suivant :
www.laveritesurlescosmetiques.com
Le livre « La Vérité sur les Cosmétiques» de Rita Stiens, toujours disponible en librairie, pourra également répondre à une grande partie de ces questions.
Lakshmi – une marque de cosmétiques bio ayurvédiques qui se présente sans fard, ni retouches
Lakshmi – une marque de cosmétiques bio ayurvédiques qui se présente sans fard, ni retouches
La philosophie de la Déesse
Lakshmi, c’est le nom de la déesse hindoue de la beauté et de la fortune. C’est aussi le nom que Katharina von Nagy, la fondatrice de la marque Lakshmi, a donné à son entreprise en 1998 car il souligne bien son profond ancrage dans la philosophie de l’ayurvéda.
Que signifie en fait « ayurvédique » ?
C’est la médecine naturelle qui existe depuis 5000 ans en Inde, et qui est encore pratiquée aujourd’hui. Son approche « holistique » inclut autant le corps que l’esprit. L’équilibre des deux entités procure le bien-être. Son action peut être curative, mais elle est surtout préventive. Ses méthodes sont efficaces et complètent l’approche de la médecine moderne, tout comme les autres médecines douces ou souvent qualifiées d’alternatives. L’OMS (Organisme Mondial de la Santé), qui fait partie de l’ONU, conseille et encourage sa pratique.
Kajal ayurvédique
Le produit phare de Lakshmi, c’est le Kajal ayurvédique, un produit entièrement naturel composé d’huiles végétales, de cire d’abeilles, de charbon et de « ghee » (beurre clarifié suivant la tradition ayurvédique). Cette formule ayurvédique traditionnelle est employée depuis des millénaires tant en soin qu’en maquillage. Le kajal permet de fixer les impuretés et les poussières, rafraîchit et clarifie la vue. Les kajals sont composés à base de « ghee » issu de l’agriculture biologique et obtenu par une longue et lente cuisson du beurre, dans la plus pure tradition ayurvédique.
Pour Katharina von Nagy la notion d’éthique est source de qualité.
C’est la raison pour laquelle la fondatrice, passionnée de culture indienne, souhaite travailler de la manière la plus intègre possible. Elle supervise ainsi personnellement la sélection des matières premières et la transformation des composants en laboratoire, lieu qu’elle considère à la fois comme source d’inspiration et comme espace de ressourcement face aux exigences du travail au quotidien.
Stimuler la sensation de bien-être et dévoiler la beauté de ses clientes, en harmonie avec elles-mêmes, telle est la philosophie de Lakshmi. Le reflet et la perception du bien-être, passe par le regard extérieur dans un miroir mais également par le regard intérieur.
Pour Lakshmi, le commerce de la beauté intègre à la fois des aspects intérieurs et extérieurs, notion que l’on retrouve également dans le slogan de l’entreprise : «Lakshmi, c’est toi !»
Pour Katharina von Nagy, «la notion d’éthique est pour moi synonyme de chaleur humaine, d’empathie envers toutes les créatures, de respect, d’honneur, de dignité, d’intégrité, de conscience et d’authenticité».
Cette notion se reflète également dans le fonctionnement de l’entreprise. Dans le laboratoire de production, on transforme dans une ambiance calme et attentive du beurre en ghee, qui constitue la base des kajals et des rouges à lèvres. Juste à côté on assemble de manière artisanale les matières premières des bases de rouges à lèvres et des kajals pour les couler ensuite à la main dans leur formes respectives.
Fabrication artisanale et matières premières soigneusement sélectionnées
Lakshmi produit ses kajals depuis 2006 à Wolpertshausen, au Sud de l’Allemagne, dans son propre laboratoire. Le nouveau bâtiment de l’entreprise a été conçu et construit selon la science indienne de Vastu, une théorie ancestrale qui oriente la bonne conception et construction des bâtiments.
L’espace dédié au feu, qui permet de produire le charbon de ghee, se trouve ainsi orienté dans la partie Sud-Est du bâtiment. La partie Nord-Est est considérée comme la partie plus spirituelle, c’est là où ont lieu les formations et conférences.
Lakshmi a sélectionné les meilleures huiles d’amande bio et d’huile de coco pour la formulation de ses produits. De cette formule se dégage un parfum léger et frais. Les pigments des colorants naturels rajoutent des touches de couleurs scintillantes. Résultat : des couleurs naturelles lumineuses et chatoyantes.
Disponibles dans une vingtaine de couleurs différentes, toutes les références existent en version « cold » (formule plus camphrée) et en version « sensitive » (formule moins camphrée).
Rituels ayurvédiques
Katharina von Nagy considère le processus de cuisson à feu ouvert comme un rituel traditionnel ayurvédique, avec aussi des sources scientifiques. D’après elle, le feu n’a pas seulement une force physique, mais dispose également d’une force spirituelle.
«Fire is the purifier», c’est l’un des slogans préférés de la fondatrice. Son mentor Dr. Balaji També lui avait également déjà transmis que le feu était un processus de purification. C’est la raison pour laquelle toutes les huiles végétales bio ont été sublimées par un long processus de cuisson et le rajout de plantes médicinales. Le feu nettoie de l’intérieur. Et le feu intérieur réveille l’intelligence par la curiosité.
A travers ses produits, Lakshmi souhaite «déclencher» ce feu et faire éclore beauté intérieure et extérieure. C’est la raison pour laquelle la transmission du savoir ayurvédique fait autant partie des objectifs de la société que la fabrication et la commercialisation de cosmétiques naturels et bio.
Lakshmi cosmétique naturelle et bio ayurvédique
La société Lakshmi a été créée en 1988 par Katharina von Nagy. Le nom provient de l’Inde et signifie „déesse de la beauté“.
La société est basée à Wolpertshausen, en Allemagne, elle conçoit et produit une gamme sélectionnée de produits de cosmétique naturelle et bio, selon des recettes ayurvédiques traditionnelles. Des parfums naturels, des kajals et des rouges à lèvres font partie de l’offre. La marque Lakshmi est la seule à proposer des kajals pour les yeux, certifiés Ecocert et Demeter (Kajals khol). Dans sa catégorie de produits, Lakshmi est leader sur le marché européen et commercialise ses produits dans un réseau sélectionné de magasins bio, sites de ventes par correspondance, pharmacies, opticiens et salons de cosmétique.
En France, les produits sont disponibles sur une sélection de sites de vente en ligne et le site de la marque.
http://shop.lakshmi.de/en/
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